de précarité sociale dans le quartier de Gounghin.

Le quartier de Gounghin se distingue par une forte présence de mineurs. Les statistiques montrent que la capitale a connu, au cours des trente dernières années, une augmentation significative de la population, avec des conséquences non seulement sur l’urbanisme mais aussi sur le tissu social.

Dans les quartiers populaires comme Gounghin, de nombreux enfants sont totalement ou partiellement orphelins et ne peuvent pas compter sur l’aide de leur famille pour poursuivre leurs études. Au Burkina Faso, la culture dominante a maintenu et maintient encore les enfants orphelins dans des conditions très difficiles de développement et d’émancipation. Les préjugés et les discriminations les relèguent à un niveau de grande précarité sur les plans scolaire, social et éducatif.

Ils sont les premiers à être exclus du système scolaire public et doivent souvent recourir à des cours privés ou du soir pour obtenir au moins le certificat de fin d’études primaires. L’éducation joue un rôle social essentiel, limitant le travail des enfants ainsi que la dégradation sociale et morale qui conduit inévitablement au phénomène répandu des enfants des rues.

Des rencontres avec les parents et les directeurs d’école ont révélé que le nombre d’enfants ayant besoin d’un soutien scolaire dépasse largement les ressources dont dispose BnD. Ainsi, il a été proposé de financer pour chaque élève la première tranche des frais scolaires, correspondant à la moitié des dépenses annuelles. Cette approche permet non seulement de responsabiliser les familles, mais aussi d’augmenter le nombre d’élèves bénéficiant de ce soutien scolaire.

Ton soutien mensuel contribuera à garantir l’éducation primaire de premier et second degré à 32 filles et garçons issus de familles monoparentales ou hébergés chez des proches.

Prêteurs

Ce projet a été réalisé avec la collaboration de ces prêteurs publics ou prêteurs privés

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