Pourquoi nous apitoyons-nous toujours sur notre sort ?

Bambini nel Deserto . 01/05/2023 . Temps de lecture : 2 minutes

Malgré une augmentation de 13,6 % de l’aide au développement de l’APD en 2022 par rapport à l’année précédente, cette augmentation est réduite à 4,6 % si seule l’aide véritable est prise en compte et diminue encore si la composante aide épisodique est exclue. Seuls 5 pays sur 30 ont atteint ou dépassé l’objectif de 0,70 % du revenu national brut (RNB) alloué à l’APD. Et l’Italie n’en fait pas partie.

Il est inquiétant de constater qu’une grande partie de l’augmentation de l’APD est due à une aide gonflée, notamment aux dépenses liées à l’accueil des réfugiés dans le pays donateur. En 2022, ces dépenses représentaient plus de 14 % de l’APD totale dans les pays du CAD de l’OCDE. En outre, des ressources importantes ont été allouées à des aides épisodiques telles que l’urgence en Ukraine et la lutte contre la pandémie de COVID-19. Ces types d’aide, bien qu’essentiels, sont de nature temporaire et pourraient disparaître une fois les crises résolues.

Il est important de souligner que l’augmentation globale de l’APD en 2022 est principalement illusoire en raison de la présence d’une aide gonflée et épisodique. Cela soulève des questions sur le véritable engagement des États de l’OCDE en faveur de la coopération internationale et sur la question de savoir si ces fonds seront remplacés ou simplement disparaîtront à l’avenir.

La situation met en évidence la nécessité de respecter les accords d’APD et de garantir que l’aide soit authentique, durable et orientée vers le développement à long terme. Ce n’est qu’avec un engagement réel et cohérent qu’il sera possible de relever les défis mondiaux et de promouvoir des changements positifs dans les communautés les moins développées.

L’article a été rédigé grâce aux informations recueillies dans le cadre du projet « Coopération : mettons-le à l’ordre du jour ! », financé par l’Agence italienne de coopération au développement. Les opinions exprimées n’engagent pas la responsabilité de l’Agence.

SOURCE : Traitement Openpolis des données de l’OCDE

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