Un grand merci à Silvia Corsi de Radio Roma, qui a parlé de Cinéma du Désert et de Bambini nel Deserto avec Luca Iotti à la Codeway Expo 2024. Nous vous présentons un reportage vidéo:
Le cinéma réunit les grands et les petits, permet de voyager dans le temps et fait rêver même les plus réalistes. Mais quand le cinéma devient le protagoniste d’histoires de changement, de croissance et surtout d’espoir, alors le « moteur, ça tourne » marque le début d’un film extrêmement puissant, franchissant toutes sortes de frontières. Et ce sont justement ces histoires pleines d’humanité qui sont racontées sous la tente mauritanienne du Cinéma du Désert, captivant les visiteurs de la Codeway Expo 2024, un événement qui se tient du 15 au 17 mai à la Nuova Fiera di Roma. « Nous arrivons dans les villages, nous montons cet écran géant et nous y projetons des films et des documentaires éducatifs », a déclaré Luca Iotti, président de Bambini nel Deserto. « En Afrique, nous avons parlé de l’environnement, des mutilations génitales féminines, de ce que l’Afrique peut vraiment être, la stratégie alternative à la migration. L’Afrique a un énorme potentiel en tant que continent et, grâce à notre travail, nous essayons de permettre aux gens de vivre dignement et décemment dans leur propre pays. » Le Cinéma du Désert se déplace grâce à un camion qui apporte un outil de communication et de sensibilisation fondamental, comme le cinéma, dans les endroits les plus reculés et inattendus, le tout alimenté par l’énergie solaire.
Mais ce n’est pas tout : avec les nombreux membres et bénévoles de Bambini nel Deserto, une organisation qui intervient dans tous les secteurs de la Coopération Internationale et des Urgences Humanitaires, ils sont parvenus à travailler dans 18 pays au cours de 24 années, en essayant d’apporter leur propre changement et amélioration. « Au Burkina Faso, par exemple, nous avons ouvert une école de mécaniciens de motos il y a plus de 10 ans, et chaque année, sur dix garçons qui terminent le cours, sept trouvent un emploi à Ouagadougou, dans leur ville, en tant que mécaniciens », a poursuivi Luca Iotti. « Nous avons un autre projet similaire : une école de formation en menuiserie au Sénégal. Nous nous préparons à ouvrir d’autres écoles de formation avec une particularité : juste après la fin du cours, nous lançons une entreprise avec les garçons qui ont participé au cours pour leur donner une continuité. Nous transformons l’école en une structure économique qui fournit du travail pour eux, leurs familles et toute la communauté. »
« La beauté de ce travail », a continué le président Iotti, « ce sont les immenses satisfactions qu’il vous apporte, qui sont vraiment nombreuses. D’autres fois, cependant, il y a les extraordinaires déceptions qu’il peut apporter parce que, naturellement, toutes les beignets ne sortent pas avec un trou, et tous les projets de coopération ne réussissent pas. Mais au fil des années, nous avons vraiment réalisé que travailler ensemble avec les autres pour les autres nous rend meilleurs. J’ai certainement beaucoup changé grâce à la coopération internationale. »
