Dalla CSR alle Società Benefit, anche il profit è una buona notizia 4.748 / 5.000 De la RSE au bénéfice des entreprises, le profit est aussi une bonne nouvelle

Redazione BnD . 14/08/2023 . Temps de lecture : 4 minutes

par Piergaetano Marchetti de Corriere.it

Je n’ai pas l’intention de traiter des entreprises sociales, des activités commerciales alternatives aux entreprises capitalistes typiques. Je voudrais me concentrer précisément sur les grandes et moyennes entreprises capitalistes, sur les entreprises, cotées et non cotées, de taille significative, pour souligner que les bonnes nouvelles viennent aussi d’ici : les bonnes nouvelles dans le sens d’un plus grand espace et d’une plus grande attention aux profils des durabilité, responsabilité sociale, mais aussi dans le sens d’un plus grand espace pour les dons à des activités caritatives ou à but non lucratif.

Ce tournant s’appuie sur des innovations législatives, mais, et c’est un point intéressant, la « culture », les préférences des investisseurs institutionnels eux-mêmes (fonds communs de placement, fonds de pension, institutions financières en général) apparaissent de plus en plus orientées vers l’importance accordée à la durabilité et responsabilité sociale dans ses choix d’investissement. Il y a encore quelques années, tout cela était impensable. L’objectif de développement durable d’un enjeu politique qui engage les États et les organisations internationales devient également une règle de « bonne gouvernance » pour l’entreprise.

Mais voyons quelles sont les bases législatives de ce processus, eu égard à l’Italie qui, par ailleurs, s’aligne sur des tendances répandues dans tous les pays économiquement avancés. Tout d’abord, il convient de rappeler la directive communautaire 95/2014, transposée dans la législation italienne avec le décret législatif du 30 décembre 2016, sur l’information non financière. Les sociétés cotées, les banques et les compagnies d’assurance doivent inclure dans leurs états financiers un rapport qui doit informer sur la manière dont l’entreprise fonctionne en ce qui concerne les questions environnementales, sociales et sociales liées au respect des droits de l’homme et à la lutte contre la corruption active et passive. Si une obligation de reporting sur ces problématiques est imposée, cela signifie, observons-nous, que les objectifs qui sous-tendent ces problématiques sont des finalités que la grande entreprise doit concilier avec la recherche du profit. Certaines législations, comme celle anglaise, énoncent expressément ce principe. Deuxièmement, il convient de rappeler l’apparition dans notre système (également à la suite d’expériences étrangères) d’entreprises à but lucratif.

La loi de stabilité de 2016 contient en effet certaines dispositions dédiées à réglementer et encourager la création et la diffusion d’entreprises qui « dans l’exercice d’une activité économique, outre le but de diviser les bénéfices, poursuivent un ou plusieurs buts d’intérêt commun et opèrent dans de manière responsable, durable et transparente envers les personnes, les communautés, les territoires et l’environnement, les biens et activités culturels, les organismes et associations et autres parties prenantes ». Dans ces entreprises (il y en a déjà plus de deux cents), le profit n’est pas éliminé, mais il n’est pas le seul et peut-être même pas l’objectif dominant. Les applications de cet institut en sont encore à leurs balbutiements, mais s’il y a de la bonne volonté, les perspectives sont intéressantes. Bien sûr, nous devons être prudents quant à « l’exploitation et le déguisement » des objectifs classiques, impitoyablement lucratifs. Il n’est toutefois pas du tout certain que tel soit le sort des sociétés de prestations sociales. Un suivi social de leur activité est, à cet effet, indispensable. Troisièmement et enfin, la régulation du Tiers Secteur, qui fait l’objet de nombreux débats. L’aspect le plus intéressant de la réforme du point de vue examiné est le fait que l’organisation des entreprises, même de grande taille, peut viser le profit, sans toutefois le distribuer. Le bénéfice doit être utilisé pour autofinancer des activités présentant des caractéristiques d’utilité générale ou également utilisées à des fins caritatives.

L’entreprise à but non lucratif n’est plus, comme on l’a cru pendant de nombreuses années, une entreprise « pauvre mais belle ». Aujourd’hui, il peut s’agir d’une entreprise qui produit des richesses utilisées pour développer la recherche, pour créer de nouveaux services ou produits d’utilité générale. La discussion sur ce rapprochement entre le monde du non lucratif et le monde traditionnel des entreprises capitalistes pourrait se poursuivre à différents niveaux. On peut ainsi rappeler les nombreuses entreprises qui créent ou soutiennent des fondations à finalité « altruiste », ainsi que le cas des entrepreneurs qui préfèrent confier leur activité à des trusts ou à des fondations avec la charge d’affecter une partie des bénéfices à des activités altruistes. Une histoire, je le répète, au début, à explorer, mais aussi à surveiller comme source possible et souhaitable de bonnes nouvelles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *